Qu’est-ce qu’une fake news ?
Depuis les rebondissements des élections présidentielles américaines en 2016 mettant en cause la véracité du fonctionnement de l’électorat, les « fake news » font constamment les nouvelles.
Ces « informations fallacieuses » ou « infox », répondent à une volonté de diffuser une information mensongère ou déformée. Certains spécialistes tendent à dire que l’objectif des fake news, au-delà de générer du profit sur le dos des internautes non avertis, serait en réalité un outil de collecte de données. L’objectif est d’amener les lecteurs à choisir un camp et s’opposer les uns aux autres à coup de likes, de partages, de commentaires ou de tweet. Par la suite, les outils de data mining collectent les données générées par ces débats. Puis des organisations, des pays, des partis politiques ou des groupes, envoient des messages micro-ciblés afin d’influencer l’auditoire.
Si les « fake news » ont toujours existé, elles ont trouvé « un véritable vecteur de propagation », avec les réseaux sociaux ! Une étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a révélé qu’une fausse information met six fois moins de temps à atteindre 1500 personnes qu’une vraie.
Les « junk news » un dérivé des « fakes news » ?
Après les « fake news » voici les « junk news » ! Ces informations « de mauvaise qualité » sont notamment le fruit de sources peu fiables, d’utilisation d’hyperboles ou de titres trompeurs. Les principaux réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, sont particulièrement exposés à cette pratique. La principale différence réside dans le contenu. Les « junk news » traduites par « informations poubelles », proposent généralement un contenu sensationnaliste ou extrémiste.
Quelles conséquences sur les ados ?
Les ados adorent les « fake news » et s’informent beaucoup à partir d’images et de vidéos qui s’appuient sur l’émotion. Dans leur quête constante de popularité, ils auraient davantage tendance à partager des news décalées ou amusantes qu’ils retrouvent sur Topito, Minutebuzz ou Konbini afin de générer un maximum de réactions, de likes et de commentaires.
Aujourd’hui les médias et les journalistes ne sont plus les seuls à produire du contenu, tout le monde peut poster un message, certains sont vrais et d’autres sont faux. Les ados sont particulièrement exposés à ce flux d’information à travers les réseaux sociaux et ils ont tendance à mettre toutes les informations au même niveau. Pour éviter qu’ils se fassent piéger, il est important de leur apprendre à faire le tri, à développer leur esprit critique et leur capacité à vérifier et croiser les informations avec les nouveaux outils du numérique. Découvrez prochainement les « 6 réflexes de « fact cheking » à partager avec son ado ! ».
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