« NO MObile PHOne phoBIa »
A l’air de l’hyperconnexion, l’utilisation des smartphones, permettant d’être en permanence connecté au monde par le biais d’Internet et des réseaux sociaux, provoquerait une certaine dépendance pouvant entrainer chez certain des troubles psychologiques et une anxiété majeure à l’idée d’en être privé.
On appelle cela la « nomophobie » (contraction de « no mobile phone phobia »).
Sollicités en permanence par des algorithmes, on estime que 70% des jeunes entre 12 et 23 ans seraient dépendants à leurs smartphones. Ce phénomène survient majoritairement durant l’adolescence car il s’agit du moment où l’on cherche l’acceptation de groupe d’amis afin de s’identifier ou d’appartenir à quelque chose.
Comment reconnaitre un ado atteint de nomophobie ?
Il est important d’être attentif à la relation qu’entretien l’ado avec son téléphone afin de prévenir des risques liés à ce mal du siècle. Voici quelques réactions symptomatiques courantes qui pourraient caractériser une tendance à la nomophobie.
- Il utilise de manière incessante son téléphone portable, peu importe le moment et le lieu : transports, rue, commerces, médecin, et même aux toilettes !
- Il ressent une frustration et devient agressif lorsque la batterie est déchargée ou qu’une anomalie ou un bug survient.
- Il scrute son téléphone de manière compulsive pour guetter l’arrivée de notifications, de messages ou d’appels.
- Il ressent un manque lorsqu’il ne l’a pas avec lui et ne peut pas profiter de ses loisirs sans.
Quel traitement ?
Pas de panique ! Il existe quelques petites astuces afin de se « sevrer » tout seul de son « doudou digital ». Quelques techniques permettent à l’ado de changer ses habitudes et de réduire graduellement l’utilisation excessive de son smartphone.
Par exemple, l’éteindre la nuit et investir dans un réveil, laisser son téléphone de côté lorsque l’on est avec d’autres personnes, le fermer plusieurs fois par jour pendant 15 minutes puis augmenter petit à petit ce temps pour arriver à des périodes de 1h voir 2h. Il ne s’agit pas de le mettre dans un placard pendant une semaine mais de se questionner sur son rapport à son smartphone. En ai-je vraiment besoin à cet instant ? Vais-je trouver une satisfaction ? Puis-je faire autre chose qui me rendra heureux ?
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