Fini le temps du rendez-vous familial devant le journal du soir !

Aujourd’hui, grâce à leur smartphone et aux réseaux sociaux, les ados ont accès à l’information à tout moment de la journée, et où ils veulent. C’est au petit-déjeuner, sur le trajet du bus, ou le soir avant de se coucher qu’ils suivent l’actualité. L’avantage pour eux est que ces informations sont gratuites et à la portée de tous ! Cependant, en cette période propice à la circulation massive de rumeurs sur internet, nous devons être vigilant quant aux fausses informations.

Derrière toute publication sur Internet peut se cacher des fake news, que ce soit une photo sur Instagram, une vidéo sur Facebook, ou encore un message transféré sur Whatsapp. Saviez-vous que 30% des francais reconnaissent avoir déjà relayé des fake news selon francetvinfo ?

Une fake news, c’est quoi ?

L’expression anglaise « fake news » signifie tout simplement « fausses nouvelles » en français. Les informations sont crées de toute pièce et son volontairement truquées. Il peut s’agir de fausse statistique ou une photo modifiée. On les retrouve dans des articles ou encore dans des posts sur les réseaux sociaux.

L’objectif est souvent d’amener les lecteurs à choisir un camp et s’opposer les uns aux autres à coup de likes, de partages ou de commentaires. Par la suite, les outils de data mining collectent les données générées par ces débats.

Pour info, une étude du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a révélé qu’une fausse information met six fois moins de temps à atteindre 1500 personnes qu’une vraie.

Bien qu’il ait toujours existé, le phénomène des fake news prend une importance particulière aujourd’hui à cause de la puissance d’Internet. Depuis 20 ans on assiste à une démultiplication des sources et des fabricants de l’information ! Ainsi les journalistes ont perdu le monopole de la production, de la sélection et de la hiérarchisation de l’information.

Nous sommes directement confrontés au flux des informations. Nous sommes maintenant dans l’obligation d’avoir des réflexes de « journalistes » face aux données que nous recevons. Par exemple, vérification sur des sites spécialisés, identification des sources et recoupement de l’information. Pour éviter que nous ne soyons manipulés par l’émotion immédiate, ces simples réflexes deviennent essentiels.

Pourquoi les ados sont concernés ?

Il faut avoir 13 ans pour être inscrit sur les réseaux sociaux, et même 16 ans pour certains ! Pourtant les pré-ados s’y inscrivent en masse. Le phénomène est évidemment boosté par le smartphone et les tablettes ! Pour ces social natives, poster commentaires et vidéos éphémères est une évidence pour communiquer avec leurs amis.

Ils adorent consommer de l’info de manière rapide et aiment ce qui leur procure des sensations immédiates. C’est pourquoi ils s’informent beaucoup à partir d’images et de vidéos amusantes et décalées qui s’appuient sur l’émotion !

De nombreux ados ne sont pas aussi démunis que l’on pourrait le croire. Certains d’entre-eux sont déjà en alerte sur les fake news. Cependant ils sont exposés à beaucoup d’infos visuelles, de photos mal légendées, mal titrées pouvant engendrer des contre-sens.

Il est donc essentiel d’accompagner nos ados, futurs citoyens numériques ! Le plus tôt possible, ils doivent apprendre à prendre du recul sur l’information et à développer un esprit critique. En effet, il est beaucoup plus facile de faire la part des choses et d’avoir une opinion éclairée quand on a accès à d’autres sources d’information !

Quelle est la mission de MyTwiga ? Parmi tous les enjeux de l’éducation numérique, savoir traiter l’information devient une compétence qui nous apparaît indispensable. Dans le parcours d’apprentissage que nous proposons, nous abordons le thème des fakes news avec pédagogie. Nos experts sont ni infantilisants, ni moralisateurs, pour apprendre à nos ados à éviter les pièges de la manipulation sur les émotions. Ils apprendront avec des exemples et des défis ludiques, comment identifier les sources, recouper l’information, et débusquer les tentatives de manipulation.

Pas une minute à perdre, mettez en pratique nos conseils et nos outils pour aider votre ado à devenir son propre journaliste !