Les réseaux sociaux sont devenus omniprésents dans la vie des adolescents. Des milliards de personnes qui partagent des images et des vidéos tous les jours. Nombreux se retrouvent confrontés à des standards de beauté irréalistes et des filtres qui faussent leur perception de la réalité. Cela peut conduire à des complexes profonds, une baisse d’estime de soi et, dans les cas les plus extrêmes, à la dysmorphie corporelle. La dysmorphophobie causée par les réseaux sociaux est un véritable fléau. En effet, elle touche de plus en plus de jeunes, surtout les jeunes filles.
La dysmorphophobie est un trouble psychologique dans lequel une personne perçoit une partie de son corps comme défectueuse ou disproportionnée, même si ce n’est pas le cas. Elle peut conduire à une obsession de l’apparence physique, à un manque d’estime de soi et à un mal-être profond.
« COST OF BEAUTY »
Les recherches du projet Dove Self-Esteem montrent que 70 % des enfants sont exposés à du contenu de beauté toxique sur les réseaux sociaux. 3 enfants sur 5 ont leur santé mentale affectée par ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux. Ainsi, dans le cadre de leur campagne « Cost of Beauty », Unilever et Dove explorent les conséquences réelles du contenu de beauté nocif à travers des histoires de jeunes filles.
Cette campagne souligne l’impact négatif que les normes de beauté peuvent avoir sur l’estime de soi des femmes et des jeunes filles. Elle encourage les femmes à s’accepter telles qu’elles sont, en soulignant l’importance de l’acceptation de soi.
Quelles sont les causes de ce trouble ?
Création de standards de beauté
Les réseaux sociaux ont créé des standards de beauté irréalistes qui ne correspondent pas à la réalité. Les photos retouchées et les filtres qui embellissent les visages et les corps ont créé une norme de beauté qui n’existe pas dans le monde réel. Les jeunes sont exposés à ces images dès leur plus jeune âge, ce qui les amène à croire que ces normes sont réelles et qu’ils doivent les suivre pour être acceptables.
Les adolescents sont donc soumis à une pression constante pour correspondre à ces normes de beauté. Les images de corps “parfaits” qui inondent les fils d’actualités peuvent avoir des effets dévastateurs sur leur estime de soi. Ils sont souvent bombardés d’images de modèles minces, musclés et parfaitement maquillés. Ce qui peut causer des troubles de l’alimentation, des problèmes de confiance en soi, et une obsession de l’apparence physique.
Omniprésence des filtres sur les réseaux sociaux…
Les filtres sont devenus monnaie courante sur les réseaux sociaux, permettant aux utilisateurs de modifier leur apparence de manière significative. Malheureusement, cela peut créer une distorsion de la réalité, qui conduit à des attentes irréalistes en matière d’apparence physique. Certains ados ont recours aux filtres de manière excessive. Ce qui peut les amener à avoir une perception altérée de leur apparence physique.
Les jeunes qui utilisent des filtres en permanence peuvent avoir du mal à se voir sans eux. Cela peut les amener à ne plus être en mesure de percevoir leur propre apparence de manière réaliste et à se sentir insatisfaits de leur propre corps.
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Des ados qui se comparent sans cesse !
Les adolescents sont souvent tentés de se comparer aux autres, et cela est amplifié sur les réseaux sociaux. En effet, la comparaison de soi à autrui est naturelle, mais cela peut être problématique lorsqu’elle devient excessive. Les ados passant de nombreuses heures sur les réseaux sociaux peuvent avoir tendance à se comparer aux images qu’ils voient, engendrant une baisse de l’estime de soi.
Baisse d’estime de soi
La dysmorphophobie causée par les réseaux sociaux peut créer un véritable mal-être chez les adolescents. Cela peut se traduire par une détérioration de la santé mentale, des troubles alimentaires, une baisse de l’estime de soi et des comportements autodestructeurs.
Un mal-être qui pousse à se faire du mal…
Troubles du comportement alimentaire
Les adolescents qui ont une faible estime de soi peuvent être plus susceptibles de développer des troubles du comportement alimentaire. Ces troubles peuvent entraîner des problèmes de santé graves et même mettre la vie en danger. Les réseaux sociaux peuvent renforcer cette pression en montrant des images de corps minces et en faisant la promotion de régimes malsains.
La chirurgie ou la médecine esthétique
La pression pour répondre à des normes de beauté irréalistes peut conduire certains ados à vouloir changer leur apparence de manière permanente. Ils peuvent être amenés à envisager des interventions chirurgicales ou des traitements de médecine esthétique pour atteindre ces normes de beauté. Cela peut être dangereux pour leur santé physique et mentale, en particulier si l’intervention est réalisée sans surveillance médicale appropriée.
Existe t’il des solutions ?
Il existe des solutions pour sortir de la dysmorphophobie causée par les réseaux sociaux. Dans un premier temps, il est important d’encourager les jeunes à se concentrer sur leurs qualités intérieures plutôt que sur leur apparence physique. Les parents doivent surveiller l’utilisation des réseaux sociaux et s’assurer que les jeunes ne sont pas exposés à des images inappropriées.
De plus, il est important d’encourager les adolescents à développer une image de soi positive en valorisant leur estime de soi. C’est aux parents d’aider les jeunes à apprendre à reconnaître les images qui ont été modifiées numériquement et à comprendre que ces images ne reflètent pas la réalité.
Enfin, il est important que les adolescents sachent qu’il est possible de demander de l’aide s’ils ont des problèmes de dysmorphie corporelle. Les professionnels de la santé mentale peuvent aider les jeunes à gérer leur anxiété et leur stress et à développer des stratégies pour améliorer leur estime de soi.
En somme, il est important de sensibiliser les jeunes aux dangers des réseaux sociaux en matière de dysmorphophobie et de leur fournir des outils pour gérer leur mal-être. Les parents, les éducateurs et les professionnels de la santé mentale ont un rôle important à jouer dans la prévention et la gestion de ce trouble mental potentiellement dangereux.
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